Top 5 - 2005 : Meilleurs albums

Eels - Blinking Lights And Other Revelations
Un album double est toujours dangereux : trop long, essoufflement des idées, la possibilité de l’excellence en combinant le meilleur des deux disques sur un seul. Ici, Eeel relève le défi de brillante façon (quel cliché de critique!). La qualité est constante sur les deux disques, on ne s’ennui pas. Imaginez Beck versant dans un folk flyé avec des textes sombres. Comme c’est le premier album d’Eels que j’ai, ça aurait pu être une découverte, mais c’est juste trop bon!

Elbow - Leaders of The Free World
Connaissez-vous Elbow? Vous devriez. Avec ce troisième album, le groupe de Manchester revient en force après un deuxième album décevant, mais pourtant très bon. Sur Leaders of The Free World, Elbow défini davantage sa personnalité. Les morceaux, toujours influencés par le courant progressif, sont maintenant plus courts et accrocheurs. Leaders of The Free World, c’est la pop anglaise à son meilleur. Si au départ Elbow se faisait comparer à Coldplay et Travis, sa profondeur et sa créativité le place maintenant dans ma catégorie A, celle des grands groupes : Radiohead, The Verve, The Smiths, etc.

Sleater-Kinney - The Woods
Là aussi, ça aurait pu être dans mes découvertes. Mais Sleater-Kinney m’a offert mon album « rentre-dedans » de l’année. Je m’y suis intéressé parce qu’un certain Dave Fridmann assure la réalisation. Un type qui est derrière les albums des Flaming Lips et Mercury Rev. Deux formations aux albums plutôt orchestraux et à la réalisation impeccable. Sleater-Kinney étant défini comme groupe punk, le mélange entre eux et Dave Fridmann m’intriguait. Wow! Quelle énergie! The Woods, c’est le punk comme je l’aime : agressif, avec du contenu, des réflexions, des assauts de guitare qui entre dans le corps et qui n’en sortent plus. Et tout se bruit n’est fait que par trois personnes!

My Morning Jacket – Z
Pour être honnête, ça ne fait que quelques semaines que j’ai l’album. Je ne peux en faire une critique très honnête, n’ayant pas eu le temps d’en faire le tour complet. Pourtant, il y a quelque chose qui fait que j’y reviens tout le temps. Un feeling que j’ai ressenti en découvrant le Soft Bulletin des Flaming Lips et le Ok Computer de vous savez qui.

Monsieur Mono - Pleurer la Mer Morte
Projet solo d’Éric Goulet des Chiens, cet album d’une si belle tristesse est à se procurer. Malgré l’ambiance intime et ses textes personnels, il y a quelque chose qui fait que quiconque peut s’identifier à cet album. Déprimant et réconfortant à la fois, la preuve qu’Éric Goulet est l’un des meilleurs auteurs-compositeurs de ce monde.