Tuesday, December 19, 2006

Top 5 - 2006 : Déceptions

Islands - Return to the Sea
Premier album ce groupe composé d’anciens Unicorns. Pour être franc, je ne savais à quoi m’attendre en me procurant l’album. Je suis passé à côté des Unicorns, mais comme tout le monde, j’en avais entendu parler quelques fois. Islands offre une pop-indé qui ne manque pas d’idées, mais peut-être de structure. Certaines chansons sont longues, passent d’un style à l’autre, sans nécessairement que ça apporte quelque chose à l’ensemble. Quand j’écoute l’album, j’entends un groupe qui s’amuse sans que le plaisir ne puisse m’atteindre. Dommage car le talent est là.

Sagacité – AbuziveMuzik :
Duo hip-hop de Québec, Sagacité a attiré mon attention avec la chanson Lucy’s ballad, terriblement efficace avec sa mélodie électro (pensez Champion) et un texte sentimental plutôt rare dans l’univers hip-hop. Les meilleures pièces de l’album sont d’ailleurs celles aux musiques plus électro. Celles plus traditionnelles dans l’instrumentation sont moins efficace et malheureusement, plus présentes sur l’album. Aucune autre chanson a le calibre de Lucy’s ballad. Félicitation tout de même pour l’approche électro réussie, là où à mon avis le groupe gagne des points. Il fallait oser.

The Flaming Lips - At War with the Mystics
C’est hyper cruel de placer les Flaming Lips ici. Venant de n’importe quel autre groupe, j’aurais craqué pour eux : psychédélisme, voix unique du chanteur Wayne Coyne, amour pour les Beach Boys, bizarreries auditives. Seulement At War…arrive après The Soft Bulletin (1999) et Yoshimi Battles the Pink Robots (2002), deux albums carrément géniaux dont je vous recommande d’aller tout de suite vous procurer. Pour utiliser un cliché de critique : « même un mauvais album » des Flaming Lips « demeure supérieur à bien d’autres albums ». Et celui-ci est quand même très bon!

Thom Yorke – The Eraser
QUOI??? L’album solo du chanteur de RADIOHEAD dans mes déceptions? Bien oui. Prenez le comme une preuve d’une certaine objectivité? Rien à redire sur la voix, les textes du chanteur. Ça doit être la musique. Un type d’électro comme on en retrouve sur les albums Kid A et Amnesiac de Radiohead, mais à mon avis moins accrocheur. J’ai l’impression que l’album a été fait par Thom Yorke et pour Thom Yorke. The Eraser permet néanmoins de voir ce qui se passe dans la tête du chanteur d’Oxford. L’album est une parenthèse et non une tangente que risque de prendre Radiohead sur son prochain album (fiou?).

Paolo Nutini - These Streets
D’écosse, Paolo Nutini fait parti de ses chanteurs solitaires avec une guitare qui déprime en chantant. Si Jenny don't be hasty, en ouverture, n’est pas si mal, le reste souffre d’un manque profond de personnalité. Un disque sympa, que vous avez sûrement entendu en musique de fond dans un resto ou dans un café, mais qui ne changera la vie de personne et aurait pu être joué par n’importe quel des 10 000 chanteurs du même genre. Peut-être pour les filles de 10 ans hystériques devant James Blunt. Note à moi-même : ne pas relire cette critique, c’est à se demander ce que je fais encore avec l’album.

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