Saturday, December 23, 2006

Top 5 - 2006 : Découvertes

Forward Russia – Give me a wall
De Leed en Angleterre, ce groupe nous a offert cette année leur premier album, et un de mes préférés. Pourquoi en avoir si peu entendu parler? Peut-être à cause de l’essoufflement de la vague rock-dansant (je haie les étiquettes!) à la Bloc Party, Franz Ferdinand. Forward Russia offre plus de profondeur musicalement. Les changements de tempo sont nombreux et souvent dans une même pièce. Le groupe est aussi plus aventureux, avec des chansons pouvant franchir les cinq minutes. La voix du chanteur n’est pas pour tous (imaginez celle de Justin Hawkins des Darkness mais en plus agressive), mais elle ajoute à la personnalité du groupe. L’énergie du groupe sort des haut-parleurs, on en prend plein la gueule, on en redemande…et on découvre de nouveaux détails à chaque écoute!

Lily Allen – Alright, still
Bon, je le sais. Vous allez dire que je me suis fait avoir par le buzz MySpace moi aussi, vous ne seriez pas entièrement dans le champ. De Londres, Lily Allen présente un premier album qui se veut léger, voir bonbon, mais qui a le mérite de ne pas se prendre la tête, de faire sourire et de rêver à l’été! Mélange de pop, de reggae, de rap (de type garage), un peu d’électro. Ajouter à cela une plume assez efficace (pas aussi rose que la musique) et vous avez un album de party idéal. Quelque part entre The Streets et Nellie McKay. Fouillez le Web pour trouvez (légalement!) ses deux mixtapes plutôt sympas, qui donne un aperçu de sa culture musicale et de ses influences.

Lupe Fiasco - Food & Liquor
Vous cherchez un album de rap commercial? Pourquoi pas celui-ci. De Chicago, Lupe Fiasco n’est pas loin de Kanye West, égo en moins. Il y a de bons moments sur l’album, mais celui-ci en perd sur la longueur, comme beaucoup trop d’albums rap. À quoi bon prendre des minutes pour saluer et remercier ses amis pour finir un disque quand on le fait déjà dans le livret?

Patrick Watson – Close to paradise
Difficile de passer à côté. Si l’album m’a pris quelques écoutes avant d’entrer dans l’univers du montréalais et de sa bande, le voyage proposé est très intéressant. De la pop intime comme on n’en a jamais assez. Si vous aimez Antony and the Johnsons, Jeff Buckley, Radiohead et le Parachute de Coldplay.

The Whitest Boy Alive – Dreams
Projet de Erlend Øye (Kings of Convenience) où il mélange le côté mélancolique de son groupe avec une section rythmique plus dansante. Le jeu de batterie fait penser à celui de Jean-Philippe Goncalves (Dumas). Résultat : un album qui peut rendre triste et donner le goût de danser en même temps. Étrange comme sensation. À vous d’essayer! :)

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